Hello,
La question m'est venue en consultant une de mes conv messenger. Je reçois 200 msg en notif : scène typique, des potes débattent pour savoir si une connaissance est effectivement attirée par un des gars du groupe. Aussi, tous les arguments chelous sont de mises pour confirmer ou infirmer la thèse.
Je me suis dis que je m'étais jamais posé la question de savoir comment les filles raisonnent de leur côté. Beaucoup vont me dire que les hommes sont souvent très (régulièrement trop) directs, du coup pas besoin de jouer au psychologue de wish. C'est peut être vrai mais je trouve cela contestable ; perso, il m'est arrivé à qq reprises à ce que des filles pensent que j'étais attiré par elles juste pcq j'enchainais les vannes en leur présence (alors que je fais ça H24 avec tt le monde). J'ai même un pote qu'une meuf croyait à fond sur elle pcq il l'a regardé deux fois dans les yeux à l'improviste (???).
Curieux de savoir ce que vous en pensez :)

Alors voilà,on venait d'emménager dans une maison que très récemment avant mon histoire et je ne me sentais pas a l'aise dans cette maison: elle était grande lugubre,sombre,des bruits bizzare mais aussi des objets qui disparaissaient et réapparaissait..des ombres effrayante la nuit que je voyait bouger...au début je pensais que c'était moi qui halluciner du faite que c'était une nouvelle maison et que je n'y était pas habituer mais un Lundi alors que je n'avais pas cours mes frères et soeurs partirent a l'école qui se trouver juste en face de chez moi et mes parents eux partirent travaillée je me suis donc retrouvé toute seule,je détestait les Lundi car j'étais toute seul et que je flipper toujours pour aller en bas pour prendre mon petit déjeuner alors pour me rassurer je m'étais toujours de la musique a fond(je sais sa sert a rien🤷🏽‍♀️mais bon🙃) alors du coup je déjeune voili voilou et en montant les marches d'escalier j'entends le plancher d'en haut grincer alors je commence déjà à me ch#er dessus mais littéralement alors je cours tellement vite dans les escaliers que je me ramasse🥲je m'éxplose les genoux(les marches sont en pierre) Et je me relève immédiatement Je fonce dans ma salle de bains et m'enferme à clef je me retrouve avec un bleu comasse sur le genoux droit💀et je m'assoie sur mon toilette avec mon tél et je commence à y jouer pour déstresser et a un moment je sors car ça me soule je me dis que c'est moi qui psichote j'ouvre la porte et a ma droite y a une armoire avec un miroir dessus

Vendredi soir dernier j'ai donné rendez-vous à mes potes à Montmarrault. Ça faisait égalité en termes de distance pour tout le monde... du genre 5 h de route après le boulot: "easy !".
(@ ceux qui ont lu ça avec la voix de BlkMrkt: il y'a l'adresse d'un psy à la fin.)
Que la France est belle ! On a encore traversé des régions extraordinaires, des départements magnifiques, quatre-vingts % sous une météo parfaite ,20% sous une météo pourrie.
C'est pas vraiment grave: on avait l'équipement et à part moi tout le monde était en goretex... ce qui change vraiment la vie par rapport à il y a 20 ans. Moi, je suis revenu à ma vieille combi pluie. Le goretex ça tient un tout petit peu plus chaud et les fringues coutent un bras... surtout quand on tombe avec en "randuro". Et finalement, avec un pantalon revit h2o over-size ça passe directement même sur d'énormes bottes.
Curieusement, je préfère mes alpine star tech 10, qui sont d'énormes bottes enduro avec un chausson intérieur, à toutes mes bottes confondues, route y compris. Le chausson intérieur, c'est top. Ça permet de sécher le soir si vraiment on a laissé pleuvoir dedans, et ça permet de rafraîchir les pieds à la pause de midi en gardant un semblant de chaussures légères. Ca n'est pas du tout noté sur la notice, mais ces bottes sont parfaitement étanches. Ça doit peut-être être normal pour des bottes d'enduro de traverser des rivières à pied et de rester sec tant que le niveau de l'eau ne dépasse pas le soufflet :D
Donc, j'étais équipé en tenue aventure pour cette balade: tech10, dainese D-explorer (doublure goretex mais elle reste dans le sac) et casque enduro airoh aviator 3... avec les lunettes chromatiques scott pro haut de gamme pour finir le tableau. Le casque est sans grand intérêt pour la route (ni l'autoroute: mais ca passe), l'effet light-sensitive des lunettes est top, quand à lui. Mais bon, une visière fumée à 25% apporte quasiment le même confort.
J'avais sonorisé le casque avec un sena SF2. La qualité du son est devenue époustouflante... alors que c'est un appareil entré de gamme. Avant ça j'avais un sena sm10r. C'est marrant, on sent qu'ils partagent les mêmes bases logicielles car les menus, les boutons et l'organisation sont exactement les mêmes. Les fonctions intercom sont compatibles et marchent sans anomalie.
Pendant ces 5 jours j'avais une passagère. Elle fait de la moto-passager depuis peu, mais elle a un équilibre de folie... elle s'engage dans les virages, s'endort quand je me traine, et écoute de la musique quand je l'ennuie. Je n'arrive pas à lui faire peur, même quand j'essaye de fuir le groupe qui me suit. Chapeau à elle !
Tout ça pour parler de la moto: une KTM 890r adventure de 2021. La place passager est validée. Le conducteur de l'ensemble (moi) valide également. j'atteins les 50000Km au guidon de cette plateforme, et j'aime bien. C'est super polyvalent, la motorisation plutot sportive, rageuse, joyeuse, est largement suffisante pour bien s'amuser à deux contre des solos. L'électronique est excellente, même si je n'ai rien déclenché: j'ai une conduite très coulée. Les suspensions sont archis top en réglage confort, un peu de serrage sur la détente de l'amortisseur, et même pas de précontrainte. Par défaut la moto est très stable, j'ai descendu l'avant d'un cran sur les fourreaux pour avoir une conduite parfaitement naturelle: on pourrait lacher le guidon sans que ca bouge à ni'mporte quel angle. Le freinage n'est pas super haut de gamme: je n'ai pas l'impression de perfection et de progressivité parfaite qu'on trouve chez brembo, mais ca marche quand même très - très bien. La selection est à chier: il faut bien verrouiller les rapports, alors que d'autres boites verrouillent quasiment toute seule. Quand au shifter, bof. Pour avoir essayé, il est bien mieux sur d'autres bécanes. En tout terrain c'est vraiment bien de l'avoir. Sur route je ne l'utilise pratiquement plus... sauf pour tout donner en sortie d'épingle. Mais passagère oblige, j'évite un peu: on a (presque) plus 20 ans.
C'est curieux à emmener une roue de 21 pouces. Il faut un geste combiné pied guidon pour les faire tourner sans effort, en tout cas sur cette moto. Si c'est mal exécuté, on en a vite plein les bras. Si c'est maitrisé, on peut enchainer les changement d'angle vraiment sympa... Comme si: "ca se guide au pied, ca se ressent au guidon". tout ce qu'il faut pour avoir un bon retour d'info rassurant et formateur, quoi.
Enfin: le frein moteur: il manque. J'ai du apprendre à freiner de l'arrière, alors qu'avant: JAMAIS ! L'avantage c'est qu'il n'y a pratiquement aucun accoup de transmission: dès les moyens régimes (6000 tours !) il y'a une assistance (j'aime pas !) qui relache automatiquement le frein moteur. Il faut donc une conduite haut dans les tours pour en avoir vraiment... ce qui est également très formateur pour la conduite sportive. C'est une cylindrée moyenne après tout: sans être creuse, (puisqu'elle est moyenne) elle est plus parfaite haut dans les tours. Et là le shifter marche très bien.
Les bagages (pour deux!) un simple sac banane 21brothers rogal 35l de ... 2019 ? Madame avait un sac à dos (pas bieeeeen) de 20L bourré de volume (et pas de poids). Ca l'a très bien fait: on avait des fringues pour le soir, l'équipement chaud, les doublures goretex en trop et les outils. Le Rogal conserve la place passager intégralement, et le sac à dos est soutenu... mais pas trop haut. Donc aucune fatigue de ce coté là. C'est simple, c'est rustique et ca ne pete pas les tibias quand on se bourre. Après avoir eu 150L de top cases en trio, je fais l'éloge de la simplicité... c'est fou le nombre de merdes qui servent à rien que je n'emmène plus... ca allège d'autant la tête ! Ce sac a été de tous mes voyages depuis que je l'ai. Et a part les sangles qui commencent à être fatigué, ca roule.
Le gps ? Mon smartphone monté sur sp-connect. Le sp-connect monté sur une boule ram, en haut derrière la bulle dakar. alimenté par un allume cigare PowerDelivery premier prix, régulièrement arrosé de wd40 pour éviter l'oxydation. Ca fait un setup très lisible, qui se recharge à 1% la minute.
J'ai préparé les traces sur gpx-studio (en ligne). Les copains ont réussi à les suivre avec divers logiciels: de osmand a des trucs bmw plus obscure. Moi cette fois j'ai pris Locus, mais je change tout le temps parce que je suis un gros geek. Pas de kurviger ici: même si ca donne des résultats frais et surprenant la plus part du temps, j'ai préféré partir d'un fond de carte michelin pour assurer le coup... et mazette: "je n'ai jamais vu autant de paysages aussi beaux en si peu de temps." dixit ma passagère.
Grosse réussite de l'opération n'empèche: ca fait des années que j'essaye de lui expliquer pourquoi je fais ça, mais ces 1000 paysages vus ont battu un million de mots.
Allez, à la revoyure Internet !
Si tu as lu ca avec la voix de Tom Barrer, faut vraiment que tu fasses une pause de Youtube.

(throwaway account)
Mon partenaire (27M) est très hypochondriaque, il se pense toutes les maladies du monde au moindre bobo et s'arrête de vivre dès qu'il a mal. Moi (25F) de mon côté, depuis mon enfance je suis abonnée à l'hôpital, je souffre de douleurs constantes et à différents endroits, j'ai des traitements lourds qui me demandent beaucoup d'efforts (on est ensemble depuis 7/8 ans ).

• De mon coté, je me force à ne pas montrer que j'ai trop mal, j'ai fais des longues études, je travaille et je fais mes corvées. Je devrais pas "cacher" mes douleurs, mais sincèrement, si je laissais mes douleurs me porter, je resterais sous morphine à l'hôpital toute ma vie. Je sais bien que ma façon de gérer mes maladies n'est pas saine
• Mon conjoint a mal aussi, mais panique tout le temps et focalise énormément sur ses douleurs, je l'accompagne à tous ses rendez vous qui sont toujours inconcluants. Une fois épuisé tout les spécialistes et analyses possibles, sa douleur du moment s'en va et ça passe à une autre et ça fait des cycles. Il sait aussi que sa façon d'aborder le sujet de la santé n'est pas saine

On fonctionne très différemment là dessus lui et moi. Je sais pas pourquoi ça me frustre que maintenant. J'ai comme une part de jalousie ( qui ne devrait pas être là, il souffre aussi mais d'une autre façon) qu'il n'ai mal "qu'à" un endroit par exemple. J'ai un peu l'impression au fond qu'il se rend pas compte d'à quel point je souffre, alors qu'il est très très plaintif sur ses souffrances. Il bloque entièrement sa vie depuis qu'on se connait en disant qu'il a mal, et de mon côté je force pour entretenir le foyer. Si je parle du fait que moi j'ai mal il se met sur la défensive.
Notre couple va bien partout sauf là dessus. On a l'air cons quand je nous décris comme ça, mais on l'est vraiment sur ce sujet. On a tout les deux un suivi psy ( mais pas commun ) : On est tout les deux cassés de la vie, et les pb de santé viennent nous casser vraiment individuellement, et ça commence à couler sur notre couple.

Bonjour à tous, c'est la première fois que je fais un post comme ça
Pour expliquer la situation, je suis avec mon copain depuis maintenant 1 an et demi. Quand nous avons commencé à sortir ensemble, il m'a expliqué que ses amis avaient organisé un faux mariage entre lui et son amie d'enfance pour fêter leur 18 ans, bien avant que l'on soit en couple. On leur a alors offert un cadeau pour deux : une smartbox massage et détente pour partir en vacances ensemble.
Quand il m'a raconté ça, j'avoue avoir d'abord été un peu surprise car personnellement je n'aurais pas organisé une fête sur ce thème-là pour des amis si je ne les voyais pas se mettre ensemble. Ensuite, parce que je n'avais jamais rencontré l'amie d'enfance dont il parlait, mais mon copain m'avait déjà beaucoup parlé d'elle, et ça même avant que l'on soit ensemble si bien qu'à l'époque je pensais qu'il me parlait de sa petite amie.
Mais je dois avouer que quand il me parle de cet Smartbox avec son amie et qu'il me demande si cela me gêne, je lui réponds sincèrement que non car nous n'étions ensemble que depuis 2 mois, et je n'étais pas certaine que notre couple allait durer jusque là. Je lui pose quand même des questions sur cette amie, si il y a déjà eu des ambiguïtés entre eux, mais il me répond que non.
Bref, beaucoup de mois passent avant qu'il ne me reparle de ses vacances avec son amie. Il me dit alors qu'ils ont enfin choisi une destination et qu'ils partent officiellement début juillet. Il me montrent alors les photos de l'endroit et me dit qu'ils vont dormir dans un château. Pendant qu'il me montre les photos des chambres, je tique sur un détail : je ne vois que des lits doubles.
Je demande à mon copain si c'est là qu'ils vont dormir et il me répond un peu gêné que oui, car l'endroit qu'ils ont choisi ne propose que des lits doubles. Sur le coup, je lui partage un peu ma gêne de savoir qu'il va dormir dans le même lit qu'une autre fille (que je n'avais toujours pas rencontré) mais il me dit qu'il ne voit pas où est le problème et que je peux lui faire confiance. D'ailleurs il se moque même de ma jalousie. J'essaye alors de ne pas trop y penser et de me remettre en question : je suis très pudique, par rapport à mon copain, et je ne me vois vraiment pas dormir avec un autre homme même si je sais qu'il ne se passera rien, mais je peux comprendre qu'il ne soit pas gêné lui-même par ça, surtout s'il connait son amie depuis la primaire.
J'en parle à des amis et elles trouvent que c'est un manque de respect de faire ça en étant en couple, qu'il aurait dû trouver une solution ou choisir un autre endroit. Je ne pense pas être aussi extrême que mes amies et je pense même qu'elles exagèrent, mais elles m'ont un peu conforté dans l'idée que la gêne que je ressens est peut-être normale et je commence à ressentir un peu de jalousie par rapport à cette situation mais je me dis que cela ira mieux quand j'aurais rencontré l'amie de mon copain.
Je la rencontre finalement quelques semaines plus tard pendant une soirée. Je n'ai pas beaucoup l'occasion de lui parler car elle était occupée mais elle m'a semblé plutôt sympathique. Je lui parle des fameuses vacances et elle me dit que je n'ai aucun souci à me faire, qu'elle considère mon copain comme un frère et qu'elle ne l'a jamais d'ailleurs vu aussi heureux qu'avec moi. Cette petite discussion me rassure grandement.
Je pensais que je pourrais alors passer à autre chose, mais maintenant que la date approche, je me sens de nouveau mal par rapport à tout ça. Surtout que mon copain ne prévoit rien pour passer ses vacances avec moi et quand je lui propose certaines activités que l'on pourrait faire cet été, il n'a pas l'air motivé. Et je repense aussi beaucoup à cette histoire de faux mariage car quand j'ai rencontré ses autres amis, aucun n'était vraiment très heureux de faire ma connaissance et je me suis demandé s'ils n'auraient pas préféré qu'ils soient plutôt avec son amie (mais j'avoue que c'est plutôt une théorie de ma part et que je n'ai rien de concret à apporter, à part que lui et ses amis se connaissent tous depuis très longtemps et qu'ils viennent du même village, alors que je viens d'une région différente donc la gêne peut venir de là aussi).
Bref, je n'arrive pas à m'empêcher d'être jalouse alors que finalement il n'y a rien de concret et je culpabilise beaucoup pour ça. Je n'en ai pas du tout reparlé à mon copain car je n'ai vraiment pas envie d'être chiante à propos de ça, surtout qu'il n'a pas l'air du tout de voir le problème dans cette situation alors je n'ai pas envie de créer une embrouille là où il n'y en pas. Mais au fond je trouve cela toujours un peu déplacée qu'ils dorment dans le même lit et je me demande si il n'y avait vraiment pas d'autres alternatives. J'ai aussi peur qu'il m'ait caché des choses sur sa relation avec cette fille. Est-ce que je suis une TB pour ça ?

Je sais plus quoi penser. Quand je me vois ça me rend si triste. J'aurais voulu être une fille réellement. J'ai 20 ans et ça fait deux ans que je suis hormonée. Je ne suis pas belle. On m'a déjà insulté parce qu'apparemment j'essaye de "piéger les mecs" alors que putain j'en ai rien à foutre c'est eux qui veulent me pécho car ils croient que j'ai une chatte.
on m'a déjà dit un 'trap' mais je me désigne avec des vieux termes. devant le miroir j'ai envie de crier parce que je pense que je suis une tapette, une tantouze. J'ai tellement pleuré
je veux pas être un piège. je veux être une fille comme les autres, qui peut porter un enfant et qui est XX. Mais peu importe les chirurgies qu'on puisse me faire au fond de moi je sais que j'aurais toujours la trace du masculin sur moi et qu'elle ne partira pas donc je serais jamais une vraie fille et puis je suis tellement moche
c'est pas juste, merde. pourquoi moi je suis née dans un corps de garçon? j'ai pas choisi d'être trans ça m'est tombé dessus comme une putain d'enclume je suis née avec ça, peu importe l'éducation ça aurait toujours été pareil, je suis destinée à souffrir. on avait dit à mon père que "ce n'est pas une maladie mais un emmerdement"
je suis un trav, un piège, une tapette, un monstre, et par dessous tout je suis putain de
🕰️y

Je ne suis pas la personne la plus sportive au monde, mais j'aime bien le sport et l'activité physique tout de même. Quand j'étais enfant, les premiers sports que j'ai pratiqués de manière relativement fréquente étaient le cyclisme et le ski de fond. Je faisais même des compétitions de vélo de route, mais je ne prenais pas les entraînements très au sérieux alors j'obtenais de piètres résultats. À l'opposé, je ne souhaitais pas faire beaucoup de ski de fond parce que je déteste le froid. J'ai arrêté ce sport contrairement au reste de ma famille qui continue à ce jour de le pratiquer. J'ai aussi fait du soccer (foot) et du judo pendant un certain temps, mais j'ai arrêté très vite. Le sport le plus populaire était le hockey, mais je n'y ai jamais vraiment joué : soit je faisais du patin seulement, soit on jouait dans la rue et non sur la glace. Par contre, j'aime bien regarder les matchs de hockey à la télé. Je ne regarde pas vraiment les autres sports, sauf pour les grandes compétitions.

J'aimerais avoir votre avis sur les différentes options de financement possible pour des rénovations majeures d'environ 40K sur une propriété de 400k avec 200k d'équité. Mes options sont les suivantes :

• Augmenter ma marge de crédit hypothécaire avec une pénalité de 600$ puisqu'en plein milieu du contrat.
• Considérer une autre forme de prêt.
• Utiliser les fonds de mon CELI (Compte d'Épargne Libre d'Impôt).
• Faire appel à un prêteur sur gages.

De plus, je me demande s'il est préférable de continuer à investir en parallèle de ces travaux. Habituellement, j'effectuais des versements réguliers dans mon CELI tous les quinze jours, mais depuis que j'ai pris la décision de rénover, j'ai commencé à cumuler des fonds dans un compte d'épargne. Étant donné le contexte économique actuel, j'ai l'impression qu'il est préférable d'éviter d'accumuler des dettes.
Commentaire - Opinion - Débat
Merci

Bonjour à vous toutes.
Alors voilà j'ai eu une fille dernièrement grâce au travail fourni par la mère bien-sûr.
LE PROBLÈME, C'est que je suis quelqu'un de très très très protecteur quand ça concerne ma famille.
Honnêtement j'ai espéré ne pas avoir de fille car je savais au fond de moi que je flipperais pour sa sécurité, je sais qu'à chaque fois elle va sortir je vais stresser et si c'est tard la nuit, je ne dormirai pas. Pas parce que je pense que les filles sont faibles ou quoi que ce soit Mais plutôt car y'a des cinglés dans ce monde, j'aurais peur pour mon garçon aussi mais statiquement il a beaucoup moins de chose de se faire toucher, violer, harceler des fois même par d'autres membre de famille.
vous les filles vous avez la vie BEAUCOUP plus dur car y'a encore plein d'hommes misogynes, pédophiles etc... Suffit que vous portez un décolleté ou short et c'est la porte ouverte au dégueulasse contrairement à un garçon.
Alors je vous demande s'il vous plaît, elle est encore très petite mais je veux être prêt à connaître vos problèmes et comment en tant que père je pourrais aider ma fille à s'épanouir dans sa vie sans qu'elle ait peur de quoi que ce soit et de savoir que je serais toujours là pour elle.
Je compte lui dire ça bien-sûr mais je sais que des fois certains enfant aiment pas raconter à leurs parents, je compte aussi lui donner un traceur qu'elle peut activer quand elle le veut, il ne sera aucunement caché, je veux qu'elle sache que je peux être son ombre que je peux venir la récupérer à 3h du matin, a l'accompagner en boîte de nuit mais faire semblant de pas la connaître et rester loin dans mon coin si elle le sent pas.
Enfaite comme j'ai dis, j'ai peur de lui dire que je peux être son ombre mais que ça l'étouffe ou qu'elle manque de confiance en elle. Je veux juste que mes enfants puissent vivre en paix et qu'il n'ait pas honte de me dire et qu'il se sente libre de faire ce qu'ils veulent.
Est ce que si elle sait par exemple que je serais capable de rentrer en prison si quelqu'un lui fait du mal ça va l'empêcher de me raconter.
N'hésitez pas à me dire si je me suis mal exprimé quelque part, le français n'est pas ma langue natale.
Et je vous souhaite vraiment bon courage à vous toutes.

Contexte: moi (H40) originaire de l'Ouest de la France et habitant en IDF et mes parents (H/F70) qui une fois à la retraite ont quitté l'Ouest pour s'installer en Corse.
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Le premier problème le plus évident, c'est l'avion pour aller voir ses parents. A raison de deux aller-retours par an, j'atteins le quota à vie de JM Jancovici en faisait les vacances d'été et le jour de Noel.
Mais le problème de fond, c'est surtout eux, qui font facilement 6 aller-retours par an pour aller voir les uns et les autres sur le continent, tout ça en avion.
Sans parler des voyages. Cette année c'est de l'humanitaire au Maroc, et ensuite un voyage imprévu en Islande parce qu'un copain débarque. Ils vont sans doute aussi partir loin en automne histoire de se changer les idées, et n'oublions pas le traditionnel match de Rugby au Pays de Galles de la fin d'année, qui s'ajoutent aux allers-retours précédents.
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La voiture, c'est juste pas possible, parce que pour faire les courses au supermarché ils prennent un gros Rav 4, c'est à dire un énorme SUV, qui leur donne bonne conscience parce que c'est une hybride électrique. Et comme ils se sont installés dans un lotissement proche de la mer mais loin de toute ville et de tout commerce, il faut tous les jours prendre la voiture pour aller chercher du pain à 5km, ou tout simplement pour s'occuper un peu.
On pourrait penser au vélo, mais la seule route disponible c'est celle qui fait le tour de la Corse et on y côtoie les autobus et les semi-remorques qui roulent à 90 km/h - voire plus car les Corses sont pas trop fan des limitations de vitesse. Je fais du vélo à Paris et en Ile de France, mais en Corse sur ce genre de route je trouve ça vraiment trop dangereux.
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Et ce qui me gonfle le plus, c'est de prendre la voiture pour aller à la plage. Surtout que la plage, elle est pas loin, littéralement de l'autre coté de la route. Ca se fait en 5 minutes à pied, mais non ils prennent le SUV pour transporter des sièges de plage et des parasols, et aller se faire cuire la peau entre 11H et 14H tous les jours et se préparer au passage un beau cancer qui coutera bien cher à soigner. Perso je refuse et j'y vais toujours à pied.
Alors oui ils ont acheté une maison en haut d'une grosse cote, oui c'est relou à monter à pied, mais ils ont quand même choisi de s'installer là de leur plein gré, donc faut assumer un peu quand même.
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En Corse il fait chaud. En été c'est à la limite de l'insupportable, donc les gens ont tous la climatisation dans les maisons. Les autorités encouragent même l'installation de pompes à chaleur parce qu’en hiver pour se chauffer ça consomme moins que les convecteurs électriques. Du coup, installer des clims pour refroidir des endroits chauds, c'est limite écolo.
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Et comme il fait chaud, bien sur, on construit des piscines. Et comme la piscine c'est pas cool quand c'est pas chaud, et bien il y a toute une machinerie pour la chauffer, comme ça on peut avoir de l'eau à 30°C dès le mois de Mai. Super non ?
Mes parents se targuent quand même de remplir leur piscine avec l'eau du robinet, et de ne pas faire comme la plupart des gens ici, des forages illégaux pour avoir de l'eau gratos. On voit de vieilles voisines qui ne comprennent pas pourquoi leur forage ne marche plus.
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Chez mes parents, en Corse, l'eau du robinet n'est pas très potable. Il y aurait du plomb dans l'eau courante, donc ils boivent de l'eau en bouteille. Heureusement qu'on trouve de l'eau de source Corse qui coute plus cher que la Vittel pour se désaltérer.
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Heureusement qu'ils font du compost avec leurs épluchures, parce que l'écologie et l'avenir de la planète ça les inquiète et d'ailleurs je devrais en prendre de la graine parce que quand je fais livrer un colis par Amazon c'est moi qui détruit la planète.
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orz
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Au secours, que faire pour qu'ils prennent conscience que leur nouveau mode de vie est mauvais sur tellement de points ?

I, for some reason, decided to do that. After I finished each season, I would rank the episodes within that season. All of them are from best to worst. I've also not ranked season 5 yet. I apologize in advance for the weird structure. I'm not sure why Reddit hates having blank spaces.
S1:
S1 E11 · The Labyrinth of Gedref
S1 E8 · The Beginning of the End
S1 E12 · To Kill the King
S1 E9 · Excalibur
S1 E10 · The Moment of Truth
S1 E4 · The Poisoned Chalice
S1 E13 · Le Morte D'Arthur
S1 E6 · A Remedy to Cure All Ills
S1 E5 · Lancelot
S1 E3 · The Mark of Nimueh
S1 E1 · The Dragon's Call
S1 E7 · The Gates of Avalon
S1 E2 · Valiant
S2:
S2 E2 · The Once and Future Queen
S2 E3 · The Nightmare Begins
S2 E11 · The Witch's Quickening
S2 E1 · The Curse of Cornelius Sigan
S2 E12 · The Fires of Idirsholas
S2 E9 · The Lady of the Lake
S2 E13 · The Last Dragonlord
S2 E6 · Beauty and the Beast part 2
S2 E10 · Sweet Dreams
S2 E7 · The Witchfinder
S2 E5 · Beauty and the Beast part 1
S2 E8 · The Sins of the Father
S2 E4 · Lancelot and Guinevere
S3:
S3 E13 · The Coming of Arthur Part 2
S3 E2 · The Tears of Uther Pendragon Part 2
S3 E1 · The Tears of Uther Pendragon Part 1
S3 E11 · The Sorcerer's Shadow
S3 E5 · The Crystal Cave
S3 E12 · The Coming of Arthur Part 1
S3 E8 · The Eye of the Phoenix
S3 E4 · Gwaine
S3 E6 · The Changeling
S3 E9 · Love in the Time of Dragons
S3 E7 · The Castle of Fyrien
S3 E3 · Goblin's Gold
S4:
S4 E12 - The Sword in the Stone, Part 1
S4 E2 - The Darkest Hour, Part 2
S4 E13 - The Sword in the Stone, Part 2
S4 E1 - The Darkest Hour, Part 1
S4 E4 - Aithusa
S4 E7 - The Secret Sharer
S4 E6 - A Servant of Two Masters
S4 E3 - The Wicked Day
S4 E11 - The Hunter's Heart
S4 E5 - His Father's Son
S4 E9 - Lancelot du Lac
S4 E10 - A Herald of the New
S4 E8 • Lamia
If you've made a list, is yours similar or different than mine?

Bonjour à tous et à toutes,
Mon voisin a obtenu un permis de construire pour réaliser une extension de sa maison en limite de propriété (sans débord ni retrait par rapport à la limite). L’extension longe un mur de clôture, présumé privatif en ma faveur. (Corbeau seulement de mon côté). Il est à noter que nos terrains ne sont pas bornés et que le voisin n’a pas fait de bornage avant de commencer les travaux.
Il y a quelques mois l’entreprise m’a demandé l’accès à ma propriété afin de poser une isolation thermique et de faire un enduit. J’ai accordé l’accès et c’est là que les problèmes ont commencé: l’isolation déborde son mur, des éléments en acier sont fixés dessus et la toiture déborde. Lorsque j’ai constaté ces irrégularités j’ai interdit à l’entreprise l’accès à mon fond via courrier AR et téléphone.
Depuis j’ai essayé d’expliquer le problème à mon voisin de manière amiable, ce dernier dit ne pas comprendre le préjudice et être en règle par rapport à la limite. J’ai donc demandé un bornage afin de fixer la limite de propriété ce que le voisin a accepté (à mes frais car il ne souhaite pas participer).
En même temps, le voisin me demande maintenant un nouveau tour d’échelle afin de pouvoir finir son enduit.
Ma question pour vous:
Serait-il abusif de conditioner le tour d’échelle à la réalisation du bornage? Est-ce que cela pourrait me nuire plus tard?
Je vous remercie d’avance pour votre aide.

Bonne lecture.
Pendant que Shedet s’exerce en toute tranquillité du haut de son palmier, le nome de Bast, ayant subit les foudres de sa colère contenue jusqu’alors, ont éveillé l’attention d’un homme. Ce fameux homme vivant en Haute-Égypte n’est autre que l’un des innombrables prince du royaume. Le tribunal du Ramesséum situé au Cartouche, dédié uniquement aux meurtres liés à la famille royale, se vide de sa population. Les princes et princesses sortent rejoindre leur demeure, leur nome, le Harem royal ou d’autres occupations plus privées. Parmi la foule, Hor, le cinquante-et-unième prince d’Égypte est contrarié, tellement furieux qu’il se contient d’hurler et de courir rejoindre Bast. Du haut de ses deux mètres dix il est plus grand que tout autre Égyptien mais petit par rapport à ses très nombreux frères et soeurs. Son crâne rasé laisse pendre une tresse de cheveux noirs comme l’ébène à laquelle est agrippée un bracelet en forme de faucon. Ses yeux sont entourés de fard et le droit arbore un tatouage formant l’oeil Oudjat. Son torse nu dévoile un large collier s’arrêtant près du sternum par le corps d’Horus déployant ses ailes jusqu’à ses épaules comme si le dieu lui-même l’enlaçait. Munit d’un chendjit serti d’une ceinture en or formant un soleil, le bas du pagne décrit une forme en biseau comme les ailes du majestueux faucon. L’intérieur du tissu est animé de motif en point doré comme si le vêtement vivait. Ses pieds sont munis de sandales en cuir doré, doté d’une semelle spécial et claquant sur le marbre à chacun de ses pas. Le prince sort d’un pas précipité puis se ravise en sentant le regard de ses frères et soeurs, Shani, sa servante qui l’attendait tranquillement auprès de la grande porte, rejoint Hor. Elle patientait depuis trois heures devant le bâtiment sans montrer le moindre signe de mécontentement. Cette jeune femme est haute d’un mètre quatre-vingt, les cheveux bruns lorsqu’ils sont éclairés par le soleil et presque noire dès la nuit tombée. Coiffés d’une barrette en forme de faucon emblème de la famille de Hor, Shani laisse toujours une frange masquer front et une longue tresse se promenant dans son dos. Vêtue d’une robe blanche retenue par une simple ceinture doré affinant sa maigre taille, elle laisse ses mains, cernées de bracelets, jointes au bas de son ventre. Sans montrer le moindre signe de stress pour son nome le prince se rue sur sa barque l’attendant au bord du ponton en marbre. Toutefois un obstacle de taille le ralentit, le grand Vizir Rahotep, accompagné d’un grecque, se tient en face. Ils observent avec émerveillement la longue embarcation à la proue de faucon dorée. Le Vizir explique vaguement à son invité la naissance du Nil, le fleuve sacré et comment les bateaux le survolent. C’est au Cartouche que l’eau pure surgit des profondeurs de la terre avant de s’éparpiller dans toute la zone et poursuivre sa course à Memphis puis à travers la ceinture du royaume. Une fois son chemin parcourut elle rejoint Ouaset avant de se jeter dans le gouffre Dahab pour recommencer son cycle de vie. Le Vizir, bloquant toujours le passage vers la barque, remarque le prince. C’est un homme vieux au crâne dégarni et vêtu d’une robe rouge, ses boucles d’oreilles sont petites en forme d’Ankh et son cou arbore les cinq colliers lié à son rang et les honneurs donnés par Pharaon en personne. De son sourire amical il désigne le prince Hor à son invité:
— Ah voilà le prince Hor III, le propriétaire de la barque et du nome de Bast. Quel plaisir de vous voir mon prince, s’incline-t-il la main droite sur le coeur. — Moi de même grand Vizir, répond-il en tentant de forcer le passage sur sa droite. — Mes condoléances pour votre frère Simentou, je n’aurai jamais pensé que Enrekhtouès soit la coupable… — Par Horus, ne me faites pas croire que vous ne le saviez pas? Avec vos talents de stratège et d’observateur aguerri, la culpabilité a dû vous sauter aux yeux dès le début. — En effet mais il aurait été insultant d’accuser sans procès une des fille du grand Ramsès. Néanmoins j’espère que le deuil vous sera peu douloureux. — Vous rigolez! Enrekhtouès nous as tous rendu service, personne n’aimait ce lâche de Simentou. Bon, je suis ravi de vous voir mais je dois partir, dit il en avançant de deux pas sur la gauche cette fois. — Cher prince permettez-moi de vous présenter le grecque Hérodote, dit-il en l’attrapant par l’épaule. Il est en voyage afin d’étudier nos coutumes et ainsi pouvoir faire connaître notre peuple. — Je suis aussi ici pour avoir l’inspiration pour mes prochaines pièces de théâtres, ajoute Hérodote en riant. Cet homme est corpulent, la peau claire dénote avec sa barbe et cheveux gris frisés. Ses yeux bruns lui octroient un regard bienveillant mais surtout observateur ne laissant pas échapper le moindre détail lorsqu’il examine le physique du prince. Ce dernier se fiche complètement de ce touriste, probablement espion, et tente une nouvelle fois de passer ces deux hommes. — Excusez-moi grand Vizir mais une affaire m’attend… — Oui on m’en a glissé quelques mots, apparemment la construction de la pyramide de Bast est annulé. — Annulé! Enfin je veux dire annulé? reprit-il d’une voix plus faible. Une amie m’attend à Ouaset et je suis en retard, je ne souhaite pas ternir l’image de la royauté avec des futilités. Pour ce qui est du chantier ne vous en faites pas, mon nomarque sait parfaitement gérer la situation, inutile que je m’y rende. — Vous m’en voyez ravi mon prince, sachez que les incidents réglés avec parcimonie et fermeté vous octroient de meilleurs faveurs auprès de notre Pharaon. L’ascension pour le trône est encore longue alors soyez prudent. Bien je ne vous gêne pas plus longtemps, ajoute-t-il en s’écartant du passage. — Ce fut un plaisir de vous rencontrer jeune prince, s’immisce Hérodote avec sa voix grave, nous devrions déjeuner un de ces prochains jours. Hor s’apprêtait à refuser de manière très déplacé mais Shani, écoutant la conversation à l’arrière, lui donna un coup de coude très discret dans le dos — Si j’en ai le temps se sera avec plaisir, déclare le prince d’un faux sourire, bon séjour dans notre grand et beau royaume. C’est avec ce sourire forcé, presque douloureux, que le prince quitte cet obstacle en sautant d’un bond sur la barque. Dès le signal d’Hor l’embarcation se surélève puis flotte au-dessus de l’eau avec pour destination le nome de Bast. Désormais seul dans la barque, entouré par la verdoyante flore du Cartouche, Hor laisse exploser sa colère: — Foutu Enrekhtouès! Foutu Simentou! Foutu tribunal! Je vous maudis tous! — Mon prince je suis navré pour la mort de ton frère Simentou… — Lui? Mon frère a été stupide de se laisser assassiner par une simple servante, ce crétin à toujours aimé les roturières. Bon sang! Jusqu’au bout il aura fallu qu’il me gêne, d’ailleurs Enrekhtouès la commanditaire de ce meurtre ne m’étonne guère. Tout le monde savait la haine qu’elle lui vouait après le refus de Simentou pour son mariage. Néanmoins j’aurai préféré que ce soit cette vipère de Satamon qui périsse. — Mon prince calme-toi, tu risquerais de faire une crise. Hor s’arrêta de gesticuler, avachi sur sa chaise ressemblant à un petit trône en osier et dont les coins sont fait d’or, il contemple le jardin luxuriant du Cartouche avant de déguster une pomme. Une fois dévoré il rejoint la cage de son faucon messager à la poupe, un oiseau de deux mètres d’envergure que lui seul et Shani peuvent toucher sans se faire écorcher. Il écrit un message sur un simple bout de papier puis le laisse s’envoler pour Bast afin qu’il rejoigne la demeure du nomarque Miysis. — Mon prince qu’as-tu envoyé? — Rien d’intéressant, garde les yeux sur le fleuve. Saleté de procès, marmonne-t-il une fois de plus, seulement une perte de temps. Durant le voyage, voguant sur les eaux turquoise du Cartouche, le prince se mâchouille la peau du pouce tout en fixant les vagues créées par son embarcation. Shani, n’aimant pas voir son maître anxieux, tente d’engager la conversation. Elle délaisse son poste à la poupe puis apporte un verre de vin au prince. — Qu’y a-t-il Shani? — Je voudrais savoir quelle est notre destination mon prince. — C’est pourtant évident idiote, le nome de Bast mais je pense que nous allons faire un détour. — Mais vous aviez parlé d’une amie à rendre visite… Le prince se frappe la joue par dépit, puis observe sa servante d’un regard blafard entre ses doigts. — C’est un prétexte, je ne vais pas leur dire que j’ai encore perdu le contrôle de mon chantier. Après tout ce temps tu devrais le savoir. — Perdu est un grand mot… — Non! dit-il avec aplomb en se levant. Chaque petit détail pourrait me coûter la succession, Mérenptah a déjà pris une avance considérable sur moi. Ne parlons pas du reste et surtout Amonherkhépeshef. Tu te rends compte, il est le seul d’entre nous à pouvoir parler au Pharaon. — Tu veux dire ton père, corrige la servante. — Mon père je ne l’ai jamais vu, je le connais autant qu’un Égyptien de la Moyenne-Égypte ou ces Sittiu. Tu m’écoutes quand je te parle? Le visage de Shani devient pâle tout comme son prince dès que sa tête se tourne vers le ponton en marbre de l’allée de Sobek. Un homme à la peau noire, plus grand que le prince, chauve, coiffé d’une feuille d’or sur le crâne et à la toge verte appelle les deux voyageurs en agitant faiblement son bras. Shani le rejoint immédiatement en collant la barque pile au niveau du ponton, un geste difficile à exécuter pour tout aspirant. — Ce n’est décidément pas mon jour, chuchote-t-il. Oh vizir des nomes! s’écrie-t-il d’un large sourire. Quelle agréable surprise, je venais justement de parler à votre supérieur. — J’attendais ma felouque mais voyant que vous empruntiez le même chemin j’ai décidé de venir avec vous. — Aucun problème je me ferais une joie de vous conduire là où vous le souhaitez. Laissant son invité s’asseoir avec dépit sur son propre siège, Hor commence à servir un verre de vin tandis que Shani reprend son poste. « Par Horus, pense Hor, ce n’est vraiment pas mon jour, ce cobra va me tourmenter en appuyant bien fort sur la catastrophe de Bast, encore une fois ». — Emmenez moi à Ouaset, dit le vizir sur un ton presque exigeant. La barque prend son envol au-dessus de l’eau grâce à des ailes d’or sortant de la coque. Ouaset est séparé du Cartouche par une hauteur de cent quarante-sept mètres et du gouffre Dahab où se jette le Nil en une immense cascade assourdissante. Pour un aller ou retour au Cartouche seul la famille royale, ou la très haute noblesse, peut s’y rendre. Une embarcation volante d’un modèle unique est indispensable, sinon une paire d’aile peut être utile comme ceux des dieux. La barque quitte l’eau comme si elle glissait sur un liquide invisible, Shani manoeuvre avec dextérité, le gouffre est désormais sous les pieds des voyageurs tout comme le paysage du royaume illuminé par le soleil se réfléchissant sur les monuments dorés. Les hauts buildings de Ouaset et leurs temples accompagnés des pyramides offrent un paysage spectaculaire dont Hor se fiche royalement. Le vizir joint ses pieds et semble se serrer au fond du fauteuil. — Je suppose que vous ne vous y rendez pas? demande le vizir un sourire aux coins des lèvres, je parle de Bast. — Non je rejoins…; le regard du prince se porte soudainement au Nord du royaume, la vallée des rois dans l’espoir de me ressourcer après ce jugement éreintant. Ensuite je retrouve l’un de mes frères. Vous savez ce que c’est lorsque l’on vous demande de l’aide entre frères il vaut mieux répondre présent. Shani roule des yeux face à cette excuse pitoyable car elle comprend dès le petit rire du vizir qu’il n’est en aucun cas convaincu. — Pardonnez mon manque de respect prince Hor, je ne vous ai pas fait part de mes condoléances. Votre frère Simentou est partit si rapidement. Le prince fit un geste nonchalant de la main toujours agacé par la présence de son invité surprise cependant cela l’empêche d’aborder le sujet du chantier de Bast. — Désolé de paraître si désintéressé, répond le prince, mais nous sommes tous conscient du danger qui nous guette. Les règles de ce jeu macabre sont très explicit et le seul moyen d’en échapper et d’abandonner définitivement la succession. Les plus faibles seront dévorés par les plus forts, c’est la loi de la nature. — Vous avez raison messire cependant cela me désole que les victimes soient des membres de votre famille. Désormais Enrekhtouès est une candidate en moins à la succession, les fratricides sont toujours punis de cette même sanction. Le ton du vizir devient soudainement plus moqueur, son regard se fronce, il aime converser à mesure que l’embarcation se rapproche de la terre ferme. « Misère cette discussion commence à m’ennuyer, le jeter par-dessus bord ne m’a jamais été aussi tentant ». — Qu’insinuez-vous par là vizir? Le coupable fut déjà désigné et par la défunte en personne. Il ne fallait que ma présence lors du procès divin afin d’être témoin de la sentence. De plus les complices nobles ont été châtié. — Oh, un noble est aussi coupable cette fois? Misère il ne manquerait plus qu’un roturier s’en prennent à votre famille. — Ou un misérable Sittiu, ajoute Hor en riant à cette blague ne faisant rire que lui. Ne me dîtes pas que vous plaignez les nobles, ce serait un comble. — Ils ont été mêlés à ce jeu malgré eux… — Et alors? réplique le prince. Certains de force certes mais la plupart le font de gré dans l’espoir d’assister le futur Pharaon dans son ascension. Tout cela n’est qu’un pari pour eux. — Le même qu’a choisit Miysis? En tout cas la tournure commence à m’effrayer… En regardant le vizir la réponse lui saute aux yeux. — Ah je vois, vous craignez que ce jeu ne vous atteigne personnellement? Cette petite pique ne plus aucunement au vizir préférant descendre dès que l’eau du Nil des rues de Ouaset frôle la coque de la barque. — Merci prince Hor pour cette balade ainsi que cette discussion. Passez une agréable journée chez votre frère. Une fois les adieux terminés le prince souffle puis frappe du poing l’amphore explosant partout sur la barque et se déversant dans l’eau du Nil. Dès ce moment l’eau se teinte d’une couleur violacée avant de se faire nettoyer par un poisson. — Cet enfoiré est au courant! — Evidemment mon prince il est le vizir des nomes mais ne t’en fais pas… — Le chantier va prendre beaucoup de retard et tu me demandes de me calmer? Les mauvaises langues, notamment mes frères et surtout mes soeurs, ne vont pas se gêner pour me tourmenter. — C’est dans l’adversité que ton comportement sera surtout noté. Des accidents il y en aura toujours sur ton chemin maintenant il faut savoir quels seront tes prochaines actions qui adouciront la situation. Le prince la regarde avec dédain puis s’allonge sur un matelas en face du fauteuil, il tente de se calmer afin de mieux faire face à la galère l’attendant de pied ferme dans son nome. — C’est hallucinant tout de même, dit le prince en dévorant une grappe de raisin, les vizirs sont sous nos ordres hiérarchiquement et pourtant j’ai souvent l’impression que l’inverse se produit. — Simplement qu’ils possèdent des yeux et oreilles partout dans le royaume, en revanche ils craignent que leur famille ne soient mêlés à ce jeu de la succession. Même si cela n’affectera jamais leur poste. — Shani rendons-nous à la vallée des rois. Engagé sur un canal quittant Ouaset, le prince est subitement accaparé par un détail. Assis il observe Shani fredonner une mélodie sous les ordres de son maître, une manie dont Hor n’en avoue pas l’efficacité. La barque défile maintenant au milieu d’autres, moins élégante, en direction de la ville d’Abdjou en Moyenne-Égypte. Les habitations sont plus sobres et le métier d’artisan se sent dans l’air. Hor réfléchit à voix haute, notamment pour demander indirectement de l’aide à sa servante: — C’est très étrange… — Qu’y a-t-il mon prince? Dois-je changer de mélodie? — Au tribunal nous nous n’en avons pas parlé, répond-il en s’asseyant songeur, non c’était plutôt comme si l’incident n’avait jamais existé. — Quel incident? Quelqu’un t’a fait blessé? — Non idiote, à Memphis un hôtel a été victime d’un acte criminel mais lorsque j’en ai cherché les informations on m’a bien fait comprendre de ne pas poursuivre sur cette voie. Afin de passer inaperçu, la route empruntée est la moins fréquenté possible. Très rapidement Shani tourne à bâbord en direction du Nord du royaume, le nome de Moyenne-Égypte lui souhaite la bienvenue, cette étroite bande de terre très fertile borde le Nil des deux côtés. La région s’apparente à la Haute-Égypte en bien moins sophistiqué, peu de technologie ou plutôt rien d’extravagant. Ici les habitants sont exclusivement des Égyptiens issu de roturiers ou aux aspirations moins noble. L’univers de Shedet avant sa déchéance. Les Égyptiens, majoritairement paysans, travaillent la terre et prie le dieu principal vénéré dans la ville. Par exemple Hor traverse Abdjou où le culte de Khnoum, un des fils du grand dieu Sobek, surveille la cataracte que forme le Nil à ce niveau du fleuve sacré. Khnoum contrôle la crue abondante du Nil, il accueille humblement le prince du haut de son piédestal sur lequel il surveille allègrement le débit de l’eau. C’est une machine anthropomorphe fait de bronze et d’argent, sa tête de bélier est de couleur verte émeraude très caractéristique de sa ville natale où il siège aujourd’hui. Posté comme un sphinx il tire sur les chaînes en or au-dessus de lui lorsque le débit est trop fort ou faible, avec ce système d’écluse qui s’ouvrent et se ferment. Aujourd’hui son rôle est minime. Le prince Hor lui sourit rapidement avant de détourner le regard, dans son esprit il imagine une excuse qu’il pourrait donner au garde des frontières. Sa servante Shani pose ses beaux yeux verts sur lui puis rejoint le péage à quelques kilomètres au Nord de la ville. La cataracte à un débit paisible si bien que le prince s’allonge en contemplant le ciel. Le péage menant à la vallée des rois est gardé par deux gardes au comportement irréprochable, ceux de la Moyenne-Égypte sont bien plus intègre qu’en Basse-Égypte. La plupart sont des fils de paysan ou de marchand voulant à tout prix garder la paix si chère à leur royaume. L’uniforme est fait d’une coiffe plus haute, une dizaine de centimètres supplémentaire, un pagne aux bandes argentées protégeant efficacement de la moindre attaque. Des sandales, à l’habillage de cuir marron, cachent en réalité une technologie leur permettant de marcher sur l’eau. Le prince Hor s’était déjà essayé à l’exercice mais son caractère impatient l’avait vite enragé face aux cuisants échecs, Shani en revanche réussit avec succès. Enfin les armes de ces gardiens de la paix se constituent d’un arsenal plus varié, ici ses deux hommes manient un sabre en cuivre et un peu d’or sur la pointe capable de chauffer en quelques secondes, le bouclier rond est peu volumineux et dans leur dos un carquois et un arc leur assure d’allonger la portée des coups. — Halte nous devons voir vos papiers! — Shani qui oses ralentir mon embarcation? — Oh pardonnez-nous mon prince! Votre barque n’a pas été répertorié dans le registre, puis-je connaître le motif de votre visite dans notre belle cité. — Ce sont des coups de fouets que tu connaîtras si mon voyage est ralentit une seconde de plus. Le portail s’enfonce dans le Nil laissant ainsi voguer la barque, le prince Hor jette une pièce d’or au garde et lui annonce: — Je suis partit me rendre sur la tombe de mon ancêtre voilà mon motif. Le message pour le soldat est clair, si jamais il dévoile une autre excuse à qui que se soit son sort sera entre les mains d’Anubis tel que le montre le visage gravé sur la pièce. L’embarcation s’engouffre dans une veine du Nil en direction du nome pi-Amenhotep III, jadis grand Pharaon prolifique de la deuxième ère. Le nome est cependant appelé par un nom moins officiel: la vallée des rois, la seule région à ne pas être entouré par la Basse-Égypte. Le lieu est un amphithéâtre naturel grâce à la montagne aujourd’hui sculpté et présentant une immense tête d’Anubis gardien de la nécropole. C’est la première chose que l’on voit en descendant le fleuve aux eaux pures, dans ses bras la statue tient le fouet et la houlette symbole des pharaons car c’est ici même que les rois ont été enterré. De part et d’autre du bras du Nil, des champs de roseaux sont si vastes que toute une vie ne saurait être suffisant pour les compter. Arrivé au nome, le Nil forme un Ankh autour d’une colossale statue d’Osiris, dieu des morts jugeant les défunts dans l’au-delà. Le nome est toujours éclairé de jour comme de nuit, le disque solaire autour de la statue d’Anubis délivre continuellement de la lumière qu’il reflète ensuite sur toutes les structures doré, chaque homme ou femme pénétrant en ces lieux se sentirai projeté dans une autre dimension. La barque du prince s’amarre près de la tombe de son grand-père, pour une fois ils sont seuls. Hor descend tandis que l’embarcation s’apprête à se caler contre le ponton en marbre. Dans ses mains il tient une corbeille de fruits en guise d’offrande acheté plus tôt sur le Nil par Shani, cette dernière le poursuit aussi vite que possible. — Allez dépêches-toi, tu es vraiment lente. Bon profitons de ce détour pour rendre visite à mon ancêtre. J’ai besoin de faire le vide. Le tombeau de Narmer se dévoile près du caveau principal où est enterré symboliquement le premier pharaon du royaume. Situé sur la gauche, la porte d’entrée du tombeau de Hor premier descend profondément sous terre. Illuminée par des torches solaires l’entrée dévoile des escaliers semblant sans fin. — Shani prend la corbeille et reste près de moi, ordonne le prince en se tenant fermement la rambarde. — Mon prince pourquoi venir ici? Habituellement tes visites se font toujours lorsque tu es affligé par le doute. — Et bien pas aujourd’hui, le procès m’a en réalité fait beaucoup de mal. Je ressens un mauvais présage face à ces meurtres gratuit. — Ces meurtres sont des places gagnées dans le classement mon prince et cela t’arrange aussi, le regard sévère de Hor lui fait changer de sujet, ne sois pas perturbé mon prince tes expériences passées ont toujours déjoué ces vils manoeuvres. — Oui mais cette peur me traque toujours… par Horus, rapproches-toi on dirait que tu ralentis le pas. — Porter un objet aussi lourd dans les escaliers me causerait une violente chute, que feronsnous ensuite mon prince? — Nous rejoindrons Bast par l’Ouest, de toute manière je savais très bien qu’un accident allait se produire sur le chantier et puis j’ai à parler à Miysis. — Au sujet de l’hôtel? Aucune réponse de sa part, le couple arrive dans le tombeau, un lieu somptueux parfumé d’encens et coloré de fleurs en tout genre surtout violette et rose. Les murs sont peints du livre des morts ainsi que des exploits de l’ancien pharaon Hor premier. Shani dépose l’offrande sur l’autel en face du grand sarcophage protégé par un imposant coffre en pierre noire gravé d’un poème en hiéroglyphes doré. Elle rejoint son prince déclamant une prière en face de la fresque narrant un exploit particulier de l’assaut de l’actuel oasis de Khargeh. — Shani je ne peux m’empêcher d’avoir la gorge serrée en contemplant ce mur. L’histoire des conquêtes de mes ancêtres, je n’arrive pas à croire qu’il ait soumis Kush. Cela me comble de joie mais aussi de jalousie. — Mon prince ne sois pas mélancolique toi aussi tu feras de grande chose. Toi aussi tu deviendras notre Pharaon, ajoute-t-elle en l’enlaçant à chaque fois que la main de Hor tremble. Tu m’en avais fait le serment. Un silence s’installe, quelques minutes de réflexion ont suffit au prince. — Bon il est temps de partir, je dois savoir qui a osé saboter mon chantier et ensuite il faudra que je m’entretienne avec Miysis.

Durant cette émission, nous avons parlé du réalisme des armes dans le cinéma et la télévision. Voici les sources relatives à ce que nous avons pu vous dire :
Ressources utiles :
La classification des formes de lames de Ewart Oakeshott : voici une introduction rapide à la classification d'Oakeshott. Tout n'est pas décrit dans ce court article mais il donne tout de même les grandes lignes qui permettront de comprendre ce que nous vous décrivons plus bas. Cette image et cet article en anglais sont plus parlants et détaillés.
La classification de Geibig est l'équivalent pour les épées spécifiquement viking. Elle chevauche les premiers types de la classification d'Oakeshott : toutes les lames décrites par Geibig sont contenues dans les types X, Xa, XI et XIa d'Oakeshott, éventuellement certains type XII.
La classification de Jan Petersen concerne les montures des épées scandinaves et s'arrête là où commence celle d'Oakeshott. Jan Petersen a aussi produit une classification des fers de hache scandinaves qui est très utile.
Ce n'est pas notre présent sujet mais il existe aussi la classifications des fers de lance scandinaves de Solberg, celles de Wheeler et Schmidt pour les scramasaxes et celle de Elmslie pour les sabres européens médiévaux.
Les épées de la série Vikings :
Cette étude, en Tchèque, présente de nombreuses photographies et représentations d'épées viking qui vous permettront de reconnaître ce qui ne va pas dans les épées de la série. Vous pouvez voir dans ce document une seule et unique épée dont la gouttière ne commence pas sous la garde mais en plein milieu de la lame, une véritable rareté, ce qui le rend encore plus intéressant puisque, comme je vous le disais, c'est quelque chose qu'on ne voit pour ainsi dire jamais.
L'épée de Lagertha dans la série Vikings. Bien qu'elle a effectivement une forte inspiration viking, elle n'est pas du tout une reproduction fidèle et la copie est assez grossière. La poignée est trop longue, la garde trop courbée, le pommeau trop petit, la lame trop mince ainsi que l'est sa gouttière, rien n'est correct en proportions.
L'épée de Ragnar dans la même série. La monture est déjà plus fidèle à la réalité d'une épée viking, mais reste très fantaisiste. La lame, elle, a une géométrie qu'on ne voyait pas sur les épées de cette époque avec, notamment, un ricasso qui n'apparaîtra que bien plus tard sur les épées à double tranchant.
Des montures d'épées incroyablement détaillées ont existé chez les peuples scandinaves, germaniques et britanniques qui ont été les principaux utilisateurs de ce genre d'épées, c'est pourquoi il y a tout de même un fond de vérité dans la monture de l'épée de Ragnar dans la série Vikings, mais elle reste fantaisiste et fortement éloignée de la réalité historique.
L'épée d'acier du jeu vidéo Oblivion :
L'épée d'acier qui, bien que prenant place dans un univers de fantaisie dans lequel même les lois de la physique ne sont pas les mêmes que les nôtres, a une apparence tout à fait acceptable pour une épée et ferait un excellent outil de combat dans notre réalité. Ses dimensions et son apparence sont raisonnablement proches de certaines épées du Moyen-Âge ou de l'Empire Romain.
Dans Skyrim, par contre... Voilà.
La lance de cavalerie de la fin du Moyen-Âge et du début de la Renaissance :
Illustration d'un ouvrage didactique d'époque qui montre de telles lances, avec leur épatement devant et derrière la poignée.
Une autre, un peu plus ancienne, encore une et une autre. Toutes ces représentations nous montrent des lances destinées à tuer et non au tournois.
Des tenues et armes de gendarmes français du début du XVIe siècle.
Strider, l'épée d'Aragorn dans les films :
L'épée est très similaire, tant en dimensions qu'en apparence, à des épées à lame du type XIIa ou XVIa selon la classification d'Oakeshott, avec un pommeau un peu particulier mais pas improbable historiquement et des fioritures assez classiques. La gouttière sur la lame est néanmoins trop longue : elle devrait être environ un quart plus courte pour une lame type XIIa et moitié à deux tiers moins longue pour une lame type XVIa. Une telle épée aurait été utilisée du XIVe au XVe siècle.
Des pommeaux inhabituels se sont fréquemment vus durant le Moyen-Âge, comme sur cette épée, qui d'ailleurs a une jumelle, toutes deux conservées dans deux musées différents.
L'épée de Boromir :
Celle-ci est aussi raisonnablement historique, avec un pommeau en poire champignonnée et une lame de type XIV. Voici un autre exemple, lequel montre bien comme la lame de l'épée de Boromir est tout à fait correcte, bien que sa gouttière est trop large.
Le réel problème en terme de compatibilité historique de l'épée de Boromir est son assemblage d'éléments qui n'ont historiquement pas cohabité sur une même épée. Elle reste un outil de combat intelligemment conçu et aurait été efficace dans les mains d'un chevalier.
Anduril, l'épée d'Aragorn :
Anduril est une épée très fantasque dans ses fioritures, avec un pommeau et une garde qui ne se trouvent pas historiquement, mais auraient pu. Les artisans du Moyen-Âge faisaient parfois des pièces uniques sorties de leur imagination, comme les épées à lames en rostres de poisson-scie que nous avions vu dans une précédente émission, un tel pommeau n'était donc pas si fantaisiste que ça.
Sa lame est une type XIIa tardive, qui se caractérise par une pointe moins définie, plus effilée, et renforcée par un nerf central à partir de la fin de la gouttière. Dans l'ensemble des lames de type XIIa, c'est un modèle relativement rare mais pas exceptionnel et n'ont jamais perdu leur succès dans les territoires germaniques. Une telle lame, ici dans une monture typique du début du XVe siècle, aurait été utilisée du XIIIe siècle jusqu'à la fin du Moyen-Âge, avec une perte de faveur entre 1300 et 1450 puis un regain d'intérêt de la part du public, surtout dans les territoires germaniques, jusqu'aux années 1600 quand les types de lames ont été plus divers et moins strictement marqués.
On remarque encore une fois ce léger ricasso, avec le tranchant ne commençant qu'environ deux centimètres après la garde, ce qui est très rarement vu au Moyen-Âge et à ma connaissance jamais sur des lames de type XIIa, même tardives.
Glamdring, l'épée des elfes dee Gondolin portée par Gandalf :
Cette épée n'est pas historique du tout. Son pommeau est correct mais sa poignée et sa garde sont fantaisistes, quoique pas improbables, et sa lame est une complète invention. Il n'existe aucun type de lame de ce style pour les épées à deux mains, mais certaines lames de glaives romains ou d'épées grèques antiques ont eu une forme similaire, dite "pisciforme".
Guthwinë, l'épée d'Eomer :
Guthwinë est une épée particulière, dont la garde et le pommeau sont fantaisistes mais la poignée a, une fois n'est pas coutume, la bonne taille et la lame est parfaitement historique. Dans cette étude que nous avions déjà citée au début de cet article, nous pouvons voir plusieurs lames d'époque de même taille et géométrie que Guthwinë, incluant la double gouttière.
Herugrim, l'épée de Theoden :
Si la monture de Guthwinë, bien que fantaisiste, avait tout de même une vague forme de monture d'épée carolingienne, Herugrim a une monture parfaitement fantasque dont je doute qu'elle put exister au Moyen-Âge, même en tant qu'objet de parade.
Sa lame est néanmoins, là encore, tout à fait historique et peut être comparée aux lames d'épées viking dans le document précédemment cité et même à des "spatha", les épées romaines.
Les épées d'Eowin et de Théodred :
les épées d'Eowin et de Théodred, similaires en tous points sinon leur couleur, sont un peu moins historiques, notamment par l'apparition d'un nerf sur le dernier quart de la lame, chose qu'on n'a pas vu sur les épées carolingiennes ou vikings à ma connaissance. Néanmoins, nous pouvons noter la présence, pourtant rare sur les épées de fiction, d'un épaulement à la base de la lame, comme sur celle-ci ou celle-là, quoiqu'il est exagéré sur les lames du Seigneur des Anneaux. Ce détail, bien que peu connu, était en vérité assez fréquent dans les années 1100 à 1300.
L'épée du roi-sorcier d'Angmar :
Cette épée est une parfaite représentation d'une lame du type XVIIIe comme celle-ci ou celle-là. La poignée, néanmoins, n'est pas spécialement historique, ni le pommeau à ma connaissance.
Les épées des Nazgul :
Parfaitement fantaisiste, sans aucun lien avec la réalité historique, cette épée qui a vraiment de la gueule est inspirée d'un type particulier de lame appelé "colichemarde" et qui servait à avoir un "fort" (premier tiers de la lame) résistant et un faible (second tiers) et un estoc (dernier tiers de la lame) fins et légers.
Le modèle qu'on voit à gauche de l'image est, lui, déjà un peu plus historique, quoiqu'il ne correspond pas à une épée historique précise. Ce pourrait être une lame de type XIV avec une gouttière trop courte. Néanmoins, l'anneau sur la garde, assez en vogue à la fin du Moyen-Âge et au début de la Renaissance et qui n'a pas existé à ma connaissance sur les épées de type XIV, est une fioriture rarement vue en film et qui mérite d'être notée.
C'est une particularité donnée par Tolkien qui, dans le livre, nous décrit l'anneau sur l'arme d'un Nazgul comme un "vestige d'une époque révolue" dont l'intérêt vient d'un "art martial ancien". Les costumiers des films ont décidé d'inclure ce détail que, pourtant, seule une poignée de nerds comme le Tigron a pu remarquer. Une autre vue de cette épée qui donne plus de détails mais n'est pas à l'échelle, voyez le précédent lien pour avoir une meilleure idée de sa taille réelle.
Les dagues de l'Ouest :
Ces dagues ont des formes variées dont deux au moins sont historiques. La deuxième est un baselard, aussi appelé "dague suisse", comme ceci, et la troisième est assez typique des dagues appairées à leurs épées que portaient les chevaliers du XIe au XVIIIe siècle : un simple modèle réduit de leur épée.
Les nagamaki elfiques :
les elfes des films utilisent principalement une arme rarement vue qui se trouve être une interprétation du nagamaki japonais, dont voici.jpg) un exemple historique en parfait état de conservation.
Les haches de Gimli :
Cette hache à deux têtes n'est pas historique pour un sou.
La hache qu'il tient le plus en avant sur cette image est inspirée des "cannes-haches" hongroises dans sa fonction et de certaines haches scandinaves.
Les haches rohiriques :
Les haches des Rohirims sont inspirées de celles des vikings. Elles sont du type B long ou éventuellement C mais avec un oeil d'une forme différente dans la classification de Jan Petersen.
Leur décoration importante n'est pas anachronique, car beaucoup de haches vikings étaient fortement décorées.
Les lances gondoriennes :
Le Gondor utilise des lances dont la forme renflée à la pointe.jpg?mode=max) et au talon rappelle les yari japonaises.
Le "dussack" gobelin :
Les gobelins utilisent une arme qui rappelle les modèles d'exercice d'une arme particulière appelée "dussack" dont voici un exemple et un autre.
La machette des Uruk-hai d'Isengard :
Cette arme, bien qu'affreusement moche et pas historique du tout, reste une arme fonctionnelle et plutôt bien pensée. Elle rappelle beaucoup la machette Ontario SP-8.
Cette arme se distingue du fauchon qui, contrairement à l'arme des Uruk-hai, est construit comme une épée : garde à deux quillons, poignée composée d'une fusée recouverte de corde ou de cuir, pommeau et soie traversante rivetée à l'extrémité du pommeau opposée à la lame. Voici un article écrit par le Tigron il y a un bout de temps déjà à propos du sabre en Europe médiévale qui, ainsi que sa seconde partie, vous en dira plus à ce sujet.
L'armure des guerriers du Rohan :
Les rohirrims portent diverses armures, dont des hauberts de mailles et d'écailles qui sont raisonnablement historiques. Je trouve l'entrejambe peu protégé par les armures d'écailles, mais ce n'est pas particulièrement important pour un guerrier qui combat à cheval puisque l'avant de son aine est couvert par la selle. Leurs épaulières sont à ma connaissance fantaisistes, mais le reste de l'armure semble tout à fait correct.
L'arc de Ramsey Bolton dans Game of Thrones :
Une image de la série qui nous montre l'arc qu'utilise Ramsey.
Un arc de Penobscot, qui a inspiré celui utilisé dans la série. Il en a existé de plusieurs types, notamment dans la méthode d'attache des cordes de l'arc secondaire.
Sur certains, les cordes de l'arc secondaire sont attachées à la base des branches à des encoches ou des pions et, sur certains autres, elles sont attachées au bout des branches sur des poupées classiques comme sur n'importe quel arc.

Bonjour ! Je vis depuis plus d'1 an dans une résidence très calme et depuis peu il arrive à mon voisin d'être particulièrement bizarre certaines nuits. En général dans le couloir de la résidence quand une porte s'ouvre ou se ferme on l'entends particulièrement parce que ça raisonne vachement et un soir je me suis rendu compte qu'il y avait plus de bruits de porte que d'habitude... Donc j'ai essayé de regarde dans mon juda (j'ai la chance d'avoir la seule porte au fond du couloir qui a une vue d'ensemble sur celui ci) mais je n'ai rien vu... Jusqu'à ce soir, ou j'ai quand même passé 10min l'œil colé au juda pour voir ce qu'il se tramait ! J'ai fini par voir un voisin qui ouvre sa porte d'entrée et la referme violemment à plusieurs reprises avec quelques minutes d'intervalle à chaque fois, il est même sorti pour juste allumer la lumière du couloir et rerentrer direct... J'ai uniquement 2 théories, la première les effets d'une drogue dure qui le fait tourner en rond, la deuxième le somnambulisme (???). Est ce que quelqu'un a déjà eu affaire à ce genre de situation ? Je tiens à préciser que je vis dans un quartier calme d'une grande ville donc je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de drogues dures autour de moi...

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